In India, dove il contingente femminile impegnato nella guerra popolare, sia come quadro che come combattente, rappresenta il 70% del totale, la polizia del governo fascista Modi sviluppa una nuova strategia controrivoluzionaria e crea delle ONG che, tra la distribuzione di assorbenti e la chiamata delle donne nei posti di polizia per sottoporle a "programmi" ed "eventi", cercano di scongiurare la partecipazione delle donne alla rivoluzione nella rivoluzione
Da http://www.inderouge.fr/tag/femmes-maoistes/
Nagpur: Dans le lointain avant-poste
armé de Yehchil dans le sous-district d’Aheri, dans le district de
Gadchiroli, les forces de sécurité ont lancé une nouvelle stratégie axée
sur les femmes pour empêcher les Naxalites d’attirer les jeunes filles
et les femmes dans leur groupe. Au début du mois de juin, un camp de
sensibilisation à la santé a été organisé pour les femmes dans cet
avant-poste nouvellement ouvert.
Shivaji Bodkhe, un ancien chef
d’opération Anti Naxalite, qui travaille actuellement comme commissaire
de police à Nagpur, a aidé à mettre en place une équipe d’ONG : Maitree
Parivar, l’équipe du Dr Pinak Dande et d’autres. Ensemble, elles ont
organisé un camp de sensibilisation à la santé d’une journée pour les
femmes et leur a également distribué des serviettes hygiéniques. Le camp
a été organisé par Gajanan Tompe, un agent de police subdivisionnel,
aheri, sous la supervision de R Raja, surintendant supplémentaire de la
police Aheri, et Abhinav Deshmukh chef de la police de Gadchiroli, afin
que la population développe sa confiance en la police.
Un officier supérieur associé à
l’organisation a déclaré que les ONG ont été invitées à intervenir pour
aider à établir des rapports avec les femmes, en particulier les jeunes,
pour tenter de prévenir les tentatives de Naxalites de leur «laver le
cerveau». Il est devenu crucial pour les forces de sécurité de créer une
distance entre les jeunes filles et les Naxalites. Maintenant, les
femmes des villages seraient fréquemment appelées aux postes de police
pour de tels programmes et événements. Cela contraindra les Naxalites à
réfléchir à deux fois avant de les aborder car elles seraient ainsi en
contact constant avec les autorités « , a déclaré le responsable.
Il y a 111 femmes reconnues comme cadres
actives dans les différents dalams Naxalites dans le district tribal de
Gadchiroli. Selon les hauts fonctionnaires, environ 50% de la force de
Naxalite est composé de femmes. En outre, il y en a beaucoup qui aident
les Naxalites dans le cadre de leur jan-milice
et de leurs organisations frontales. Celles-ci travaillent au niveau du
village, fournissant un support logistique et de base. Des sources ont
également déclaré que les femmes étaient préférées dans la tenue de
guérilla en raison de leur dévouement et de leur loyauté.
Les cadres supérieurs des Naxalite ont
affirmé auparavant que les femmes jouissaient d’un statut et d’une
importance égale dans leurs rangs, que ce soit dans des ailes politiques
ou armées de l’organisation. Les cadres supérieures des Naxalites comme
Narmada Akka (deuxième femme cadre maoïste à avoir été élue au comité
central du PCI (maoïste). Elle est morte en 2012 NDT) sont des héroïnes
parmi les rebelles pour ne pas s’être rendues en dépit d’une
détérioration de leur santé et de plusieurs blessures.
En dehors de Narmada, plusieurs femmes
cadres tribales comme Ranjita, Rajitha, Radha Akka et leurs camarades
sont mortes soit en combattant, soit constituent encore une partie
cruciale du mouvement. Anuradha Ghandy (voir ses apports au féminisme
prolétarien ici), une
communiste basée à Mumbai, a mené le mouvement pendant plusieurs années
avant de mourir à Abhujamadh. Le fait que les Naxalites observent la
Journée internationale des femmes le 8 mars chaque année contribue à
motiver les jeunes filles à se joindre à eux.
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